Modèle de la Galaxie de Besançon

Objectifs :

Le modèle de la Galaxie de Besançon (BGM) est un modèle de synthèse de population stellaire prenant en compte les scénarios de formation et d’évolution de la Galaxie, la théorie de formation et d’évolution stellaire, les modèles d’atmosphères stellaires, ainsi que les contraintes sur la dynamique galactique, afin de fournir une image cohérente de la Galaxie aux regards des observations disponibles. Le service est labellisé SNO-ANO5 depuis 2014 par l’INSU.

Implantation :

Les serveurs hébergeant les données du BGM sont implantés sur le site de l’OSU THETA à Besançon. 

Données mesurées :

Les simulations faites avec le BGM prennent en compte les effets de la fonction de sélection de l’instrument ainsi que les biais observationnels. Quatre populations d’étoiles sont considérées : le disque mince, le disque épais, le bulbe, et le halo ; avec pour chacune une distribution de densité spécifique. Le contenu en étoiles de chaque population est modélisé grâce à une fonction initiale de masse (IMF) et une histoire de formation stellaire (SFH), lesquelles sont différentes d’une population à l’autre. Les modèles d’évolution stellaire permettent de déduire (à l’âge actuel) les propriétés de chaque étoile (masse, age, temperature, gravité, métallicité, abondances), qui sont utilisées pour calculer les propriétés observées à l’aide de modèles d’atmosphères stellaires et d’une carte d’extinction 3D de la Galaxie. Les vitesses radiales et les mouvements propres sont calculés à l’aide d’un modèle de dynamique galactique. Cette méthode est très efficace pour caractériser les différentes populations d’étoiles de la Galaxie (e.g., Reylé et al. 2009, Robin et al. 2014, Amores et al. 2017, Lagarde et al 2021), pour contraindre SFH et l’IMF du disque (Czekaj et al. 2014, Mor et al. 2018, 2019), ainsi que les scénarios de formation des différentes populations stellaires (Lagarde et al 2021). Le modèle est aussi utilisé pour comprendre l’évolution des étoiles et des processus hydrodynamiques s’y produisant (Lagarde et al. 2017, 2019) ainsi que pour caractériser les compositions des « planets building blocks » (Cabral et al. 2019, 2022).

Le modèle est disponible en ligne via un web service. Ce web service compte 384 inscrits (août 2021), de 24 pays différents et pour une utilité dans diverses domaines de l’astrophysique. De plus, ce modèle est la référence pour la préparation et l’exploitation de grandes missions spatiales telles que Gaia ou EUCLID.

Implication de l’OASU :

L’OASU est l’OSU coordinateur du BGM depuis 2021.

 

Collaborations :

L’OSU THETA (Besançon) et l’Observatoire Astronomique de Strasbourg sont partenaires du BGM.

 

Coordination :

Nationale :

  • Nadège Lagarde (UMR LAB)

 

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