La mission du Service VLBI International pour la Géodésie et l’Astrométrie est de mettre en œuvre les programmes d’observation VLBI adéquats pour établir et maintenir les repères de référence terrestre et céleste et suivre la rotation de la Terre le plus finement possible. Pour ce faire, le service est structuré autour de différentes entités – stations d’observation VLBI (radiotélescopes), corrélateurs, centres d’archivage de données, centres d’analyse,… – afin de couvrir tous les aspects de la chaîne VLBI, de l’acquisition des données jusqu’à la diffusion des produits VLBI finaux.
Les sessions d’observation IVS standards sont conduites avec un réseau d’une dizaine de radiotélescopes et ont une durée de 24 heures. De 150 à 200 sessions de ce type ont lieu tous les ans. En parallèle sont menées quotidiennement des sessions dites « intensives », d’une durée d’une heure, et faisant intervenir seulement deux ou trois radiotélescopes. Les données VLBI sont constituées des « retards interférométriques », à partir desquels sont tirés les paramètres géodésiques et astrométriques d’intérêt (position des radiotélescopes à la surface de la Terre, angle d’orientation de la Terre, position dans le ciel des sources), ainsi que les visibilités complexes (amplitudes et phases) qui permettent de cartographier les sources. Toutes les observations IVS sont disponibles publiquement après corrélation.
Le LAB est impliqué dans l’IVS en tant que centre d’analyse. A ce titre, il participe aux travaux d’analyse des données et conduit des programmes VLBI observationnels en lien avec les missions de l’IVS, notamment pour ce qui concerne le repère de référence céleste ICRF (International Celestial Reference Frame). Les activités menées sont les suivantes :
Est à souligner également le développement et le maintien du site web dynamique IVS-Live qui permet de suivre en temps réel le déroulement de toutes les sessions IVS
De par sa nature (interférométrie à l’échelle intercontinentale), la technique d’observation VLBI requiert des coopérations internationales. Au total, l’IVS fédère ainsi plus de quarante institutions (dont l’OASU et l’Observatoire de Paris), situées dans 20 pays différents et qui collaborent afin de mener à bien les programmes d’observation voulus et pour mettre à disposition de la communauté les données acquises et les produits d’analyse.