Les 24 et 25 novembre, l’OASU accueillera le quatrième et dernier atelier du cycle d’ateliers nationaux à l’initiative de l’INSU, de l’INSIS et de l’INEE qu’il organise conjointement avec l’IMS. S’inscrivant dans la thématique globale « Instrumentalisation pour le suivi environnemental », cet atelier aura pour thématique « Le vivant comme vecteur d’observation » et prendra la continuité des trois ateliers précédents ayant respectivement pour sujets la mesure de la qualité de l’eau, l’observation de la terre et la mesure de la qualité de l’air.
« Le vivant, animal ou végétal, peut être considéré à juste titre comme vecteur d’observation ou observable à part entière : l’état foliaire d’une plante est représentatif du stress hydrique qu’elle subit et peut constituer un marqueur des cycles hydrologiques, le microbiote est un témoin de la santé et du développement des individus et peut retracer les variations environnementales dans lesquelles celui-ci évolue, les animaux marins ou terrestres lors de leur migration peuvent participer à la collecte de nombreuses informations environnementales, etc.
La mesure ou l’observation in-situ (embarquées) sont potentiellement riches d’informations multiples, variées et multi-échelles et présentent donc un intérêt majeur dans l’étude de la relation entre métabolisme/comportement et paramètres environnementaux. Ces approches sont encore toutefois très émergentes, car limitées par de nombreux verrous technologiques. »
L’évènement sera composé de trois sessions, chacune comportant conférences et présentations de posters et s’étalant sur une demi-journée,
Le Mercredi 24 matin, la première session « Instrumentation fixe pour la biosurveillance de l’environnement, le suivi de la biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes » sera introduite par une conférence portant sur l’instrumentation de stations forestières pour le suivi de la végétation et l’étude de son rôle dans les processus climatiques (C. Chipeaux (INRAE), M. Delmotte (LSCE), F. Demontoux (IMS)) et sera suivie de trois conférences focalisées.
La seconde session, « Dispositifs de mesures sur vecteur animal pour étudier les populations et leur environnement » aura lieu le jeudi après-midi et sera introduite par une conférence portant sur les dispositifs embarqués sur les animaux pour leur étude in natura (J. Courtecuisse, Y. Handrich (IPHC /MIBE)). Elle sera également suivie de trois conférences focalisées.
Enfin, le dernière session « Ethique et acceptabilité socio-environnementale de l’instrumentation in-situ du vivant » aura lieu le matin du jeudi 25 novembre. Elle prendra la forme d’une conférence plénière et sera suivie d’une table ronde permettant de synthétiser l’ensemble de l’atelier.