Le mercredi 24 et le jeudi 25 novembre, 120 scientifiques issus d’une soixantaine de laboratoires français du CNRS INSU, INSIS et INEE se sont réunis autour de la thématique « Le Vivant comme vecteur d’observation » à l’occasion d’un atelier national co-organisé par l’OASU et l’UMR IMS (CNRS, Bordeaux INP, Univ. de Bordeaux). Cet événement clôture le cycle d’ateliers nationaux 2021 « Instrumentation pour le suivi environnemental » de l’INSU et de l’INSIS.
En prenant pour thématique centrale l’instrumentation du vivant, ce 4ème atelier avait pour objectif de définir les contours actuels et à venir de ce domaine encore émergent et limité par de nombreux verrous instrumentaux et technologiques. Pour couvrir le sujet de la manière la plus complète possible, l’événement était divisé en 3 sessions répondant chacune à une problématique précise.
Ainsi, l’atelier s’est ouvert le mercredi matin sur une session dédiée à l’instrumentation fixe pour la biosurveillance de l’environnement, le suivi de la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes particulièrement plébiscité par la communauté. Cette session a vu s’enchaîner 1 conférence introductive, 3 conférences spécialisées et une dizaine de présentation de posters.
L’après-midi, l’atelier s’est poursuivi sur une session dédiée aux dispositifs de mesure sur vecteur animal pour étudier les populations et leur environnement avant de se conclure sur un temps d’échange permettant de faire le point sur les problématiques techniques du bio-logging. De cette première journée a émergé l’expression de plusieurs besoins concernant notamment la question énergétique (autonomie, source et économie d’énergie) ainsi que la qualité et le stockage des données recueillies.
La deuxième journée a été consacrée dans un premier temps aux questions d’éthique et d’acceptabilité socio-environnementale de l’instrumentation in-situ du vivant. Les discussions ont notamment porté sur les procédés et enjeux d’acceptabilité pour l’animal liés à la récupération et à la réutilisation des dispositifs ainsi que sur le besoin de développement de capteurs les moins intrusifs possible.
Une discussion finale a été mise à profit par les participants pour lancer la préparation, avec les représentants des Instituts, d’un document de synthèse, document qui sera exploité par le CNRS pour lancer de prochaines initiatives et programmes visant à renforcer les collaborations situées à l’interface des sciences de l’environnement et des technologies.